Faut-il encore payer pour un SaaS quand on peut créer son propre outil métier ?

On a tous adopté des SaaS à un moment : CRM, RH, comptabilité, gestion de projet, etc. Ils ont démocratisé l’accès à des outils puissants, sans infrastructure, sans maintenance. Mais aujourd’hui, un mouvement inverse émerge : de plus en plus d’entreprises, y compris des PME, développent leurs propres outils internes, souvent dopés à l’IA.

Pourquoi ? Car les SaaS coûtent cher, manquent de flexibilité, et ne collent (souvent) aux réalités terrain.

⚔️ SaaS vs Outils métiers internes : le match

Critère

Outils SaaS (ex : Hubspot, Notion, Salesforce)

Outils internes (scripts, micro-tools, agents IA)

Coût

Abonnement mensuel par utilisateur. Peut exploser avec la croissance.

Investissement initial, amorti sur le long terme.

Personnalisation

Limité aux options prévues par l’éditeur.

100% aligné sur les processus internes.

Sécurité des données

Données hébergées sur des serveurs tiers.

Maîtrise complète de l’hébergement et des accès.

Évolutivité

Dépend du roadmap produit de l’éditeur.

Modifiable à volonté selon les besoins.

Courbe d’adoption

Rapide (interface connue), mais parfois trop rigide.

Courbe d’apprentissage initiale, mais adoption forte si aligné métier.

Pourquoi ce changement est-il possible aujourd’hui ?

  1. L'IA facilite le développement sur-mesure : agents IA internes qui rédigent, analysent, organisent les données.

  2. Les low/no-code explosent : des outils comme Make, N8n, et autres permettent de créer des outils métier sans développeur full-time.

  3. Des équipes plus matures en tech & productivité : les besoins sont mieux définis, les processus documentés.

💸 Analyse coût-bénéfice : l’illusion du SaaS économique

Prenons un exemple concret sur un CRM :

  • Hubspot (CRM) : 5 licences Pro = 5 x 800 €/mois = 4 000 €/mois

  • CRM interne :

    • Coût de développement initial : ~8 000 €

    • Maintenance mensuelle : entre 500 € et 1 000 €

    • ROI : souvent atteint en moins de 4 mois

👉 Résultat : une économie significative dès la première année, avec un outil qui vous appartient, qui évolue à votre rythme, et qui peut être connecté en profondeur à vos autres systèmes internes (email, ERP, base client, reporting, etc.).

Mais surtout : ce CRM interne peut intégrer vos étapes de vente, vos indicateurs, vos automatisations métier spécifiques… ce qu’aucun SaaS ne peut faire sans hacks ou surcoûts.

Mon point de vue – Le futur appartient aux outils métiers internes

À mes yeux, nous vivons le début d’un tournant : dans les prochaines années, de plus en plus d’entreprises vont délaisser les SaaS généralistes au profit d’outils internes sur-mesure. Et ce mouvement est déjà en cours.

Pourquoi ? Parce que la barrière à la création d’outils n’a jamais été aussi basse : entre l’essor de l’IA, des technologies low-code, et l’émergence d’experts comme SWAI, il devient possible – et rentable – de construire des outils parfaitement alignés avec ses besoins internes.

  • Sur le plan économique : des ROI rapides, avec des coûts maîtrisés dès quelques mois.

  • Sur le plan de la pertinence : des outils épurés, concentrés sur l’essentiel, sans fonctionnalités inutiles.

  • Sur le plan de la sécurité : vos données restent chez vous, sous votre contrôle.

  • Sur le plan de la scalabilité : l’outil grandit avec votre entreprise, vos process, vos enjeux.

Bref, le sur-mesure devient la nouvelle norme, et non plus l’exception réservée aux grands groupes.

On vous aide à créer vos propres outils métiers boostés à l’IA🧡

  1. Audit IA & automatisation – immersion terrain pour cartographier vos processus, identifier les points de friction, et repérer les outils sur-mesure à fort ROI.

  2. Intégration opérationnelle – création rapide de vos micro-outils, agents IA et automatisations 100 % alignés à vos besoins (CRM, reporting, emails, Copilot…).

  3. Suivi & formation continue – maintenance, optimisation et workshops réguliers pour faire évoluer vos outils avec vos équipes.

🗞️ Les 3 actus en brief

1. OpenAI prépare une IPO à 1 000 milliards $ et lance un agent cyber autonome

L’empire OpenAI passe à la vitesse supérieure.
L’entreprise vise une entrée en Bourse historique pour financer ses propres puces, des super data centers et renforcer son autonomie face à Nvidia et AWS. En parallèle, elle dévoile Aardvark, un agent IA capable de détecter et corriger automatiquement des failles de sécurité dans le code.

💡 Objectif : faire d’OpenAI une plateforme souveraine d’IA, avec une gouvernance renforcée (via une fondation) et des capacités technologiques étendues à la cybersécurité.

2. Nvidia veut devenir la colonne vertébrale énergétique de l’IA

Jensen Huang annonce un objectif colossal : 500 milliards $ de ventes IA d’ici 2026.
Avec ses nouvelles puces Rubin et ses partenariats industriels (Palantir, Hyundai, Uber…), Nvidia se positionne comme l’infrastructure technique de l’ère IA – du cloud au hardware en passant par les réseaux.

📌 Nvidia ne vend plus des GPU : elle construit le système nerveux du monde numérique.

3. Adobe, Canva et Figma imposent la création assistée par IA

Les trois géants créatifs misent sur l’IA générative pour réinventer le design :

  • Adobe lance Firefly 5, des assistants IA pour Photoshop et des outils multimodaux audio/vidéo.

  • Canva dévoile un Creative OS tout-en-un, piloté par IA, pour créer en texte, image, 3D ou vidéo.

  • Figma intègre Weave, un moteur de design génératif pour co-créer visuels et animations.

🎨 Une seule ambition : faire de la création une expérience fluide, collaborative, et dopée à l’intelligence artificielle.

Merci d’avoir lu jusqu’au bout !
Si cette édition t’a plu, partage-la autour de toi. 🧡

Erwan Thuillier

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