🚩 Le vrai danger : lancer des projets IA sans savoir ce qu’on veut mesurer
Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises explorent l’IA avec sincérité… mais sans cadrage d’impact clair.
Résultat :
Des POC qui séduisent au début mais ne tiennent pas dans la durée
Une adoption en interne qui stagne faute de repères
Des directions qui peinent à arbitrer : faut-il généraliser ou abandonner ?
La solution : ne pas attendre la fin du projet pour réfléchir à la mesure de la valeur.
Ça se fait dès le début — au moment où tu choisis quoi automatiser, avec qui, et pourquoi.
📊 Les 3 dimensions clés pour mesurer l’impact d’un projet IA
1. Efficacité opérationnelle : le plus simple… mais pas le seul
💡 Ce qu’on peut mesurer ici :
Temps gagné par tâche
Réduction du nombre d’erreurs humaines
Nombre de tâches automatisées
Vitesse d’exécution ou de réponse
Exemple : un agent IA qui génère les briefs de réunion dans ton CRM.
➡ Tu mesures le temps moyen passé avant/après, et le taux d’utilisation.
Mais attention : un bon résultat ici ne suffit pas à prouver l’impact global.
2. Adoption réelle par les équipes : le nerf de la guerre
Un outil IA mal adopté, c’est un outil inutile.
Tu peux donc suivre :
Taux d’utilisation par personne / par semaine
Feedback qualitatif : utile ou pas ? simple ou pas ?
Nombre de cas d’usage spontanément remontés
💬 Conseil : intègre dès le départ un petit rituel de retour d’expérience (1min toutes les 2 semaines). Ce sera ta meilleure boussole.
2. La cartographie des processus
On structure tout ce qu’on a vu. Qui fait quoi, comment, avec quels outils.
On repère les zones de friction, les doublons, les tâches répétitives.
🎯 Objectif : voir clairement où l’IA ou l’automatisation peuvent avoir un vrai impact.
3. Impact stratégique : la vraie valeur long terme
Voici les questions à se poser :
Est-ce que ce projet renforce un différenciateur clé de l’entreprise ?
A-t-on amélioré la satisfaction client ? La capacité à délivrer plus vite ?
Cela a-t-il permis de redéployer des ressources sur des tâches à plus forte valeur ?
📈 C’est ce niveau de mesure qui permet de convaincre un CODIR.
🛠 Et les indicateurs “IA pur” alors ?
Oui, on peut aussi mesurer :
Nombre de prompts générés
Taux de réussite des réponses IA
Temps moyen de réponse d’un modèle
Mais soyons honnêtes : ces métriques techniques sont utiles pour affiner, pas pour arbitrer.
Elles ne doivent jamais prendre le pas sur les enjeux métier.
✅ Ce que vous allez y trouver
Un parcours en plusieurs étapes :
Cadrage des objectifs (ce qu’on cherche à améliorer)
Identification des tâches répétitives / à faible valeur ajoutée
Cartographie des outils actuels
Détection des irritants et points de friction
Projection IA : “et si une IA faisait ça ?”
Grille de priorisation : impact / faisabilité / adhésion
Plan d’action & cas d’usage prioritaires
Le tout conçu pour être utilisé en solo, en équipe, ou en atelier.
Et bien sûr, vous pouvez l’adapter à votre contexte.
🔍 Pourquoi c’est important de passer par là
🚫 Sinon, vous risquez de :
Vous disperser sur 10 outils sans adoption réelle
Lancer des projets IA “gadget”
Perdre du temps et de l’argent sans ROI
✅ En passant par cette phase d’exploration :
Vous identifiez les bons cas d’usage
Vous créez une dynamique collective
Vous vous alignez sur des priorités concrètes
✅ Conclusion : Ce qui ne se mesure pas… ne s’améliore pas
Un projet IA n’est pas une expérimentation magique.
C’est un investissement — en temps, en attention, en transformation.
Et comme tout investissement, il mérite un cadre de mesure rigoureux mais pragmatique.

On vous aide à créer vos propres outils métiers boostés à l’IA🧡
Audit IA & automatisation – immersion terrain pour cartographier vos processus, identifier les points de friction, et repérer les outils sur-mesure à fort ROI.
Intégration opérationnelle – création rapide de vos micro-outils, agents IA et automatisations 100 % alignés à vos besoins (CRM, reporting, emails, Copilot…).
Suivi & formation continue – maintenance, optimisation et workshops réguliers pour faire évoluer vos outils avec vos équipes.
🗞️ Les actualités IA en bref
Ce qu’il ne fallait pas manquer cette semaine dans l’univers de l’intelligence artificielle.
🤖 Gemini 3 Pro + Nano Banana Pro : Google passe à la vitesse supérieure
Google revient en force dans la course à l’IA avec Gemini 3 Pro, son nouveau modèle phare, qui surclasse ses concurrents en raisonnement et multimodalité.
Parmi les nouveautés marquantes : le mode Deep Think pour gérer des chaînes de raisonnement complexes, et un focus sur les intégrations pratiques dans Google Workspace.
Côté image, Nano Banana Pro (aussi appelé Gemini 3 Pro Image) fait passer la génération visuelle au niveau “studio” :
Résolution 4K, texte intégré multilingue, fidélité typographique
Génération d’infographies, visuels marketing, storyboards avec cohérence multi‑images
🧩 Pourquoi c’est important :
La frontière entre outils grand public et outils pro s’efface. Pour les équipes marketing, produit ou design, ces nouveautés ouvrent la voie à une production créative internalisée et ultra-réactive.
🧠 Anthropic + Microsoft + Nvidia : un partenariat à 45 milliards $
Microsoft et Nvidia investissent conjointement dans Anthropic (créateur du modèle Claude) pour accélérer les capacités de calcul IA. En retour, Anthropic s’engage à utiliser Azure comme plateforme privilégiée et à consommer jusqu’à 30 milliards $ de GPU cloud.
🧩 Pourquoi c’est important :
La bataille de l’IA ne se joue plus seulement sur les modèles… mais sur les infrastructures. Pour les entreprises, cela signifie plus de choix de modèles dans Azure — mais aussi une intensification de la guerre des plateformes.
🌍 Arabie Saoudite + xAI + Nvidia : 500 MW pour l’IA souveraine
Le Royaume saoudien annonce un partenariat avec xAI (Elon Musk) et Nvidia pour créer un data center géant de 500 MW dédié à l’IA. Objectif : devenir un hub régional indépendant, soutenu par le fonds souverain Humain.
🧩 Pourquoi c’est important :
C’est le signe que l’énergie et la géopolitique s’invitent dans l’IA. À l’heure où les infrastructures deviennent critiques, les États veulent reprendre la main. Cela pourrait impacter à terme la localisation des données, les coûts cloud… et les opportunités d’implantation IA.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout !
Si cette édition t’a plu, partage-la autour de toi. 🧡

Erwan Thuillier
