Ordre du jour – 5 minutes chrono
Sujet du jour – AI Act
Ce qui a changé depuis le 2 août et pourquoi vos outils préférés (ChatGPT, Gemini…) restent disponibles.Actu #2 – GPT-5
Les nouveautés clés par rapport à GPT-4o et notre promesse : une newsletter dédiée dès sa sortie officielle.Actu #3 – Copilot se muscle
Commande vocale mobile et “Notebooks” : deux petites évolutions qui rendent l’assistant vraiment “always on”.Cas pratique – Petite équipe, maxi impact
Comment cinq personnes et une centaine d’agents IA dépassent déjà 6 M $ d’ARR… et comment répliquer, étape par étape.
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Actu #1 & Sujet du jour – AI Act
C’est quoi l’AI Act ?
Imaginez un nouveau « code de la route » pour les outils d’IA que vous utilisez déjà, comme ChatGPT. Depuis le 2 août 2025, les éditeurs de ces outils devront publier :
une fiche technique claire (d’où viennent les données, limites connues),
un plan de gestion des risques,
et accepter des contrôles indépendants.
L’objectif ? Plus de transparence et moins de mauvaises surprises pour les entreprises qui s’appuient sur l’IA.
Où en est la mise en conformité au 4 août 2025 ?
Bonne nouvelle : les outils que vous utilisez au quotidien (ChatGPT, Gemini, Microsoft Copilot…) ont déjà signé le “Code of Practice” publié par Bruxelles et sont donc considérés comme alignés avec l’AI Act.
La Commission a mis à jour, ce matin même, la liste officielle des signataires ; on y retrouve OpenAI, Google, Microsoft, Anthropic, Amazon, Mistral AI…
OpenAI (ChatGPT) a annoncé dès le 11 juillet avoir signé le Code et publié la documentation exigée (fiches techniques, plan de risques).
Google (Gemini) et Anthropic (Claude) s’y sont engagés fin juillet, confirmant qu’ils fourniront leurs “model cards” et rapports de sûreté actualisés chaque semestre.
Microsoft a suivi la même voie pour Azure OpenAI Service et Copilot.
Seul grand absent : Meta. Le groupe refuse pour l’instant de signer, jugeant les règles « trop vagues » et « trop contraignantes ». Si vous exploitez Llama 3 directement, gardez en tête qu’un gel temporaire n’est pas exclu.
Ce que cela change (ou pas) pour vous
Pas de coupure en vue : ChatGPT & co étant dans les clous, votre assistante de rédaction d’e-mails ne disparaîtra pas du jour au lendemain.
Documentation prête-à-l’emploi : chaque fournisseur publie un PDF « fiche AI Act ». Téléchargez-le et rangez-le dans votre dossier “Conformité” ; il répondra aux éventuelles questions d’un client ou d’un assureur.
Tarifs à surveiller : les éditeurs devront financer ces nouvelles obligations ; une légère hausse d’abonnement Pro d’ici la fin d’année n’est pas impossible.
Plan B utile : même si tout semble stable, gardez toujours un deuxième modèle dans la manche (ex. Claude ou une version open-source hébergée) au cas où l’un des acteurs subirait un contrôle plus musclé.
En bref
Pour les utilisateurs de ChatGPT, Gemini ou Copilot, l’AI Act est déjà digéré ; il vous reste surtout à récupérer la fiche de votre outil favori et à garder un œil sur les prix. Si vous testez des modèles Meta (Llama 3), tenez-vous informé : la partie n’est pas encore jouée.
Actu #2 – GPT-5 pointe le bout du modèle
GPT-5 arrive « mi-août » selon Reuters ; OpenAI intègre plusieurs modèles (dont la série o3) pour créer un assistant unique, plus polyvalent que les versions précédentes.
Par rapport à GPT-4 / GPT-4o :
Raisonnement multi-étapes turbo – l’architecture o3, déjà championne des casse-têtes logiques, devient la colonne vertébrale du nouveau modèle. Attendez-vous à des plans de projet et des argumentaires plus cohérents.
Mémoire XXL – rumeurs d’un contexte dépassant le million de tokens : de quoi garder tout l’historique d’un dossier sans scroller.
Vraie multimodalité unifiée – texte, voix, images et fichiers dialoguent enfin dans la même requête, sans passer par des modules séparés.
Mode “agent” natif – GPT-5 sait enchaîner des actions (chercher, calculer, rédiger, résumer) presque sans supervision humaine — idéal pour automatiser vos tâches répétitives.
À suivre
Je publierai une newsletter dédiée dès le jour J : premières impressions, tarifs, impact métier et conseils de déploiement express.
Actu #3 – Copilot se muscle (et bavarde)
Microsoft pousse un double coup d’accélérateur :
Parlez-lui, il répond – La nouvelle commande vocale arrive dès août dans l’app mobile Copilot 365. Entre deux réunions, dictez plutôt que tapez : Copilot résume un mail ou trouve un chiffre sans que vos pouces protestent.
Copilot Notebooks en GA – Available depuis mai : un cahier numérique où vous empilez docs, liens, notes. Copilot s’alimente de ce « frigo à idées » pour générer comptes-rendus et synthèses ultra-contextuelles. Fini les copier-coller entre OneNote et Word.
Cas d’usage – Petite équipe, maxi impact grâce aux agents IA
Une jeune start-up française, lancée début 2024 dans la vidéo publicitaire, affiche déjà 6 M $ de revenus récurrents annuels avec… cinq personnes — soit 1,2 M $ par salarié
Leur méthode (ultra-résumée)
Automatiser tout ce qui se répète. Plus de 100 agents IA gèrent la veille concurrentielle, génèrent des variantes d’annonces, rédigent les posts sociaux et qualifient les prospects.
Boucles de retour intégrées. Chaque agent mesure ses propres performances ; s’il détecte un mauvais score, il corrige ou alerte un humain. Résultat : la croissance tourne en autopilote.
Marketing en temps réel. Les vidéos produites par l’IA servent aussitôt de preuve produit : chaque euro dépensé en pub démontre la valeur du service et recrute de nouveaux clients.
La leçon pour vous
On n’a plus besoin d’une armée de salarié : une poignée de collaborateur et les bons agents IA suffisent pour dépasser le million de revenus par tête. L’enjeu n’est pas « avoir de l’IA », mais choisir la bonne tâche, le bon outil, au bon moment.
À retenir
L’IA ne vous remplacera pas.
Mais les entreprises qui l’adopteront mieux que vous, si.
—
Nous analysons vos processus de A à Z et déployons, pour vos équipes et vous, les meilleurs outils IA du marché.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout !
Si cette édition t’a plu, partage-la autour de toi. 🧡
Erwan Thuillier